TOMOË – Tome 2. Le miroir divin

Tomoë, descendante de la déesse de l’eau, parviendra-t-elle à se venger de Yoshinaka qui l’a enlevée et rejoindre Oda l’homme qu’elle aime? Conclusion rythmée d’une histoire d’amour et de sang dans le Japon médiéval.

Alors que l’armée du seigneur Yamana avec ses 80.000 samouraïs s’apprête à affronter celle du seigneur Hosokawa et que le pirate Yoshinaka complote pour devenir shogun à la place du shogun, Sayo alias Tomoë en profite pour aller libérer Oda. Mais le lépreux la retient et lui fait comprendre que la meilleure chose à faire est d’abord d’aider son pirate de mari à régner sur Kyoto… avant de se venger et de rejoindre l’homme qu’elle aime.

Cette plongée dans le Japon médiéval se termine alors que Tieko (« Hindenburg ») nous offre une nouvelle fois de beaux décors réalistes et des scènes de combats réussies. Côté intrigue, celle-ci s’avère à la fois très dense et bizarrement largement dévoilée puisque dès les premières pages de ce second tome, le lépreux annonce ce qui va se passer dans le reste de l’album. On schématise un peu car il y a évidemment de nombreux rebondissements concoctés par Manini (« Catacombes », « La guerre des amants ») mais globalement le lecteur sait où il va et le suspense s’en ressent. Reste que « Tomoë » est une bonne histoire bien rythmée, mêlant pouvoir, amour et vengeance. En bonus: un cahier graphique reprenant les personnages du récit.

Dessinateur : Tieko – Scénariste : Jack Manini – Editeur : Grand Angle – Prix : 13,90 euros.

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