PLUS COOL TU MEURS

Un fumeur invétéré se retrouve propulsé 25 ans en arrière suite à une séance d’hypnose. Un retour sur soi très prenant.

Andy Wicks a 40 ans, le cheveux rare, une bonne situation et une méchante manie dont il n’arrive pas à se défaire: la cigarette. Sans trop de conviction mais pour faire plaisir à sa femme, il se rend chez une spécialiste de l’hypnose. Mais ô surprise, le voilà propulsé en 1985 dans sa peau de lycéen d’alors!

C’est encore un voyage dans le temps que nous propose « Plus cool tu meurs ». Une situation de retour sur soi qui, les premières heures de surprise passées, plonge notre héros dans l’embarras: doit-il éviter ses erreurs du passé ou au contraire essayer de reproduire ce qu’il a vécu par crainte de bouleverser irrémédiablement sa vie actuelle d’adulte? Et si ce retour en arrière n’était que le prétexte à autre chose….

On n’en dira pas plus, histoire de ne pas gâcher le récit, toujours est-il que cet album de 260 pages en noir et blanc se lit d’une traite. L’auteur de « Mal en pis » (meilleur premier album à Angoulême en 2005) nous plonge avec délectation dans ses années lycée où – années 80 ou pas, ville de province américaine ou pas -, les ados gardent leur caractère universel: des jeunes qui se cherchent, se testent et découvrent le monde adulte sans être tout à fait sortis de l’enfance. Une belle histoire parsemée comme d’habitude de nombreuses références musicales.

Rackham

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