MEKA – Tome 1. Inside

Beaucoup d’action et un univers à la Goldorak intéressant pour cette nouvelle série futuriste. Un premier tome dynamique plein de promesses.

La bataille fait rage au dessus de la ville entre deux armées de Mekas, des robots géants pilotés de l’intérieur par des hommes. Mais celui du lieutenant Llamas et du caporal Onoo tombe à terre, irrémédiablement endommagé. Il ne reste plus qu’une solution pour le pilote et le mécano, s’aventurer hors de leur machine.

Des combats dans le ciel, des robots géants, tout cela rappellera certainement de bons souvenirs aux fans de Goldorak, amateurs de robots et d’action. D’ailleurs le premier tome commence fort. L’affrontement entre les Mekas des deux camps démarre dès les premières cases… Et dure pas moins de 14 pages ! C’est un peu long mais cela a le mérite de nous plonger immédiatement dans le vif du sujet d’autant que les scènes de combat sont très bien réalisées.

Dans ce premier tome, on ne connaîtra pas les tenants ni les aboutissants de cette guerre qui semble indifférente au sort des habitants de ce champs de bataille qu’est la ville. On en saura pas davantage non plus sur le fonctionnement de cette armée dont le lieutenant Llamas et le caporal Onoo – qui semblent bien jeunes – font partie. L’album privilégie l’action plutôt que les longues explications. Après la bataille, on suit donc la sortie du Meka qui n’est pas une partie de plaisir. Morvan prend tout de même le temps de faire un break bienvenu. La carapace militaire de nos deux héros se fendille ce qui les rend plus humains: l’espace de quelques heures, le doute, la peur et la panique abolissent les rapports hiérarchiques entre les deux personnages, transformés en sorte de Robinson Crusoé du futur.

Le graphisme de Bengal souligne le dynamisme de l’album. La mise en page est nerveuse et les mouvements sont très bien rendus, en particulier grâce au style crayonné et aux hachures dans les personnages en action.

Le récit doit s’achever dans le prochain tome. Se déroulant dans la ville, il s’intitulera en toute logique « Outside ».

Delcourt

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