LES ENQUÊTES DE KINDAICHI – Tome 7

Des enquêtes à la Agatha Christie qui se suivent et se ressemblent un peu trop. Arrivé au 7e tome, cela finit par lasser.

Les enquêtes se suivent et… se ressemblent. Dans l’enquête précédente, les morts s’enchaînaient sur l’Ile aux tristes nouvelles sur laquelle Hajime Kindaichi et son amie d’enfance, Miyuki, étaient en voyage organisé. Dans ce 7e tome, remplacez l’île par le lac de l’amour impossible et vous obtenez sensiblement le même scénario, style « Dix petits nègres » d’Agatha Christie.

Kindaichi et Miyuki sont invités comme visiteurs témoins dans un nouveau village de vacances situé sur un lac. Dès leur arrivée, ils apprennent par la radio l’évasion d’un assassin qui a massacré treize personnes en les défigurant à coups de hache. Rapidement, les visiteurs témoins meurent un à un dans des conditions similaires.

Dans une enquête ce qui est intéressant, ce n’est pas seulement de percer à jour le meurtrier, c’est aussi de découvrir le décor puis le(s) meurtre(s). Or de volume en volume, la trame de l’histoire se répète et le lecteur devine par avance que les personnages vont mourir un à un mystérieusement. Cela finit par être lassant sur toute une série. Sato doit pourtant être capable d’imaginer des lieux non clos pour des meurtres qui ne sont pas en série! C’est dommage car l’enquête est bien menée avec un assassin et surtout un mobile toujours aussi surprenants. De ce point de vue là, l’imagination de Sato semble sans limite.

A noter qu’au niveau de la mise en page, on retrouve le même problème que dans les précédents épisodes: des dialogues trop proches de la reliure ce qui oblige à écarter beaucoup les pages pour pouvoir les lire.

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