LE ROI DU RING – Tome 1. Graine de champion

Tobias a rencontré son destin à 10 ans: il sera catcheur. Un récit d’apprentissage simple mais prenant. Très prometteur.

« Le roi du ring » est l’un des premiers albums publiés dans le cadre de My Major Company BD (MMC BD), une plateforme de partage qui permet aux jeunes auteurs d’être soutenus à la fois par de grands éditeurs et des internautes bédéphiles. Sur ce coup, ils ont eu du flair, cette histoire a un je ne sais quoi qui tient en haleine jusqu’au bout.

Tout commence lorsque Tobias, pour ses 10 ans, assiste à un match de catch avec son grand-père. C’est décidé, plus tard il sera champion du monde de catch! Conçu comme un gigantesque flash-back raconté par Tobias lui-même, donc à la première personne, ce premier tome ne perd pas de temps et nous embarque rapidement dans un univers peu connu et très théâtralisé, celui du catch. En cadeau, un petit lexique permet d’ailleurs de nous familiariser avec quelques prises. Mais le parcours de Tobias l’emmenant au Japon, c’est aussi le Japon et le monde des yakuzas que l’on découvre. La narration est linéaire mais fluide, le personnage principal est enthousiaste et attachant et le tout est servi par un graphisme stylisé vraiment agréable bien qu’un peu avare en décors. Il n’en fallait pas plus pour rendre ce scénario, pourtant sans évènements extraordinaires, prenant. Julien Rolland et Dimitri Gigault ont réussi leur entrée sur le ring de la BD.

Dargaud

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