LE DIABLE DES SEPT MERS – Seconde partie

Yves H et Hermannn à l’abordage du mythe de la flibusterie. Fin d’un diptyque au dessin et à la narration classiques mais au dénouement surprenant.

Avec « Le diable des sept mers », Hermann s’essaye au récit de piraterie. Aventuriers, pirates et soldats britanniques, tous convergent vers un seul but, un seul rêve: le fameux trésor de Robert Murdoch, surnommé le diable des sept mers. Si dans le premier volet, la chasse au trésor entreprise par Conrad, jeune aventurier intrépide, semblait bien compromise avec la mort de ce dernier, rassurez-vous, Yves H a plus d’un tour dans son sac. Non content de s’amuser avec les clichés du genre (un trésor, des plages de sable fin et des cocotiers, des pirates patibulaires, etc), le scénariste a en effet choisi de rajouter à la manière d’un « Pirates des Caraïbes », une bonne dose de fantastique et de… morts vivants!

Le choix est osé et permet à ce diptyque de sortir du traditionnel récit de flibusterie. Le scénario est en effet riche en rebondissements jusqu’au dénouement final, surprenant. L’ambiance macabre est également bien mise en valeur par les planches en couleurs directes d’Hermann. Mais au final, on reste tout de même un peu dubitatif face à ces zombies qui n’apparaissent ni réellement inquiétants ni même drôles ainsi que devant le grand nombre de personnages et d’intrigues secondaires qui complexifient le récit.

Dupuis

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