LA CURIOSITÉ EST UN VILAIN DÉFAUT ou la mortelle maladresse du furet

Les aventures fatales d’un suricate trop curieux. un succédané du coup du lapin.

L’avantage avec cet album, c’est que le résumé est déjà dans le titre: un animal bien trop curieux qui se retrouve invariablement aspiré, transpercé, empaillé, décapité, écrabouillé, dissous, et on en passe…

Hormis le fait qu’il s’agisse cette fois d’un suricate – devenu un furet par la magie de la traduction… -, ce principe de gags absurdes rappelle furieusement les fameux lapins du Britannique Andy Riley (« Le coup du lapin ») qui se suicidaient de toutes les manières possibles et imaginables. Certes, l’auto-destruction massive de lapins s’était avérée plutôt réjouissante mais, aujourd’hui, la mort pathétique de ce benêt de furet-suricate a comme un goût de déjà-vu: gags courts et muets se terminant par la mort du « héros », format à l’italienne, dessin simple en noir et blanc… rien de plus qu’une nouvelle variante de génocide de bestioles à fourrure.

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