HIKARU NO GO – Tome 7. Le tournoi des jeunes lions

Suite des aventures palpitantes du jeune Hikaru dans l’univers du… go ! Des personnages très attachant pour un manga grand public pas ennuyeux pour un sou.

Hikaru n’a toujours qu’une idée en tête: rattraper le niveau de son rival Akira Toya qui vient juste de devenir professionnel. Après avoir intégré l’école des inseï, ces joueurs qui s’entraînent durs dans l’espoir de devenir professionnels, Hikaru se prépare activement pour le Tournoi des jeunes lions, qui opposera des inseï à des jeunes pros dont Akira bien sûr.

Du go, encore du go, toujours du go. Les amateurs de shonen classiques qui prennent la série en cours seront surpris. Ici pas de héros tout en muscles, pas d’actions violentes ni de vraies bagarres. Les combats sont dans la tête et se passent assis devant un goban (la table de jeu). Certains seront sans doute frustrés, les autres – s’ils prennent le temps d’entrer dans le manga – devraient se passionner, d’autant que le dessin est très réussi.

Bien sûr, c’est finalement un peu répétitif puisque l’essentiel du manga parle de go. Mais d’une part, les petits challenges sont suffisamment nombreux (être classé au moins 16e de la classe 1, le tournoi, etc) pour qu’à chaque fois le suspense fonctionne. D’autre part, Hikaru est encore loin de pouvoir rivaliser avec Akira et dans ce tome, il va gagner mais aussi beaucoup perdre car désormais c’est lui qui joue les parties et non comme au début, Saï, le fantôme d’un joueur de go du Japon ancien qui a investi son esprit.

Au fil des épisodes, le rôle de Saï n’a cessé d’ailleurs de diminuer et seule sa présence derrière Hikaru donne encore un caractère fantastique au manga. Désormais le fantôme est surtout là pour apporter un peu d’humour aux scènes par ses réflexions. L’humour c’est aussi ce qui est appréciable dans « Higaru no go » et le tome 7 ne fait pas exception: le jeune Hikaru qui a commencé le go, poussé par Saï, ignore encore beaucoup de choses en matière de tournois ou de rituels ce qui lui vaut quelques surprises.

Tonkam

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