EVERQUEST – Tome 1. Les ruines de Kunark

Directement inspiré du jeu de rôle en ligne éponyme, l’album reprend les grands thèmes de l’héroïc-fantasy. On cherche l’originalité.

Après une très longue absence, Galeth Veredh, capitaine de la haute garde du roi Thex, revient à la cour avec de mauvaises nouvelles: les Iksars – devenus zombies – et les races des ténèbres se sont alliés et ont fait prisonnière Firiona Vie, la fille du roi. Le royaume des elfes court un grave danger.

Directement inspirée du jeu de rôle en ligne éponyme, la bande dessinée est calquée sur le même univers fantastico-médiéval. Un groupe d’individus différents – mage, ranger, nain, sorcier, paladin, etc – réunis autour d’une même cause qui doivent affronter ensemble toutes sortes d’ennemis durant leur périple.

Ceux qui connaissent le jeu devraient s’y retrouver, l’histoire et les noms mêmes utilisés sont repris ici: les peuples de Norrath, l’anneau de scale, les ruines de Kunark, etc… autant de termes bien connus des fans.

Dès les premières pages, les néophytes auront l’impression d’être parachutés dans une série déjà bien entamée. On aurait par exemple aimé en savoir plus sur Firiona Vie ou les peuples de Norrath. Heureusement, l’histoire reste accessible. Dans ce premier tome, le récit est construit essentiellement sur un flash-back: Galeth Veredh raconte au roi les circonstances du rapt de sa fille.

Graphiquement, « Everquest » est traité comme un comics. Jim Lee qui dessine actuellement « Batman » est d’ailleurs le vice-président de DC Comics. Là aussi, la bande dessinée reprend les traits des personnages du jeu.

Reste une question, « Everquest » version BD rassemblera-t-il autant d’adeptes que le jeu de rôle qui a déjà conquis plusieurs millions de personnes?

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