DJINN – Tome 7. Pipiktu

Charles Augery est fait prisonnier par les Orushis, alors qu’il était à la recherche des Nelson. Un scénario et des dessins à la hauteur de ce nouvel opus dramatique appartenant au cycle africain.

Le cycle africain de « Djinn » continue avec ce tome 7 et l’histoire se concentre sur le couple Nelson, la révolte des tribus africaines contre le colonisateur blanc et le rôle de Jade. Cette dernière devenue l’incarnation de la déesse Anaktu, semble avoir fait table rase de son passé de Djinn, y compris du souvenir des Nelson alors que pourtant Lord Nelson et Charles Augery sont retenus prisonniers par les Orushis.

Terminée la douce sensualité du harem et ses plaisirs voluptueux, en s’immergeant dans l’Afrique noire, l’intrigue a pris un nouveau virage: machiavélisme, cruauté, violence et sang caractérisent ce nouvel opus. On retrouve l’érotisme caractéristique de la série mais il est ici pour l’héroïne une véritable arme de domination et de destruction. Le tour tragique que prend le scénario donne un nouvel élan inattendu à la série.

Une bonne surprise alors qu’on regrettait au début du cycle africain l’atmosphère mystérieuse des décors des mille et une nuits. Le talent d’Ana Mirallès y est aussi pour quelque chose: de la jungle pleine de pièges aux rituels nocturnes africains autour du feu, c’est avec brio qu’elle nous fait vivre l’Afrique.

Une version collector de l’album est disponible au prix de 19 euros: comprenant un DVD « making of » de la série, il permet de découvrir les coulisses de la création de la dessinatrice espagnole en 52 minutes de reportages et bonus.

Dargaud

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