CLIMAX – Tome 1. Le désert blanc

La mathématicienne Leia Lewis face à un saboteur dans une base scientifique au fin fond de l’Antarctique. Un thriller scientifique et écologiste dans la droite ligne de la série « Imago Mundi » dont il est dérivé.

La parution de « Climax » alors que nous sommes en pleine « Année Polaire Internationale » (une vaste campagne d’observations et d’analyse des pôles se déroulant en réalité de mars 2007 à mars 2009) ne doit certainement rien au hasard. C’est donc au beau milieu de l’Antarctique que nous emmènent Corbeyran, Braquelaire et Brahy, plus exactement sur la base française Dumont d’Urville où la mathématicienne Leia Lewis est chargée de mettre en place un réseau informatique capable de combiner toutes les informations recueillies par les scientifiques sur le terrain. Mais très vite, la jeune femme se rend compte que quelqu’un tente de pirater des données.

Le nom de Leia Lewis vous dit sans doute quelque chose puisque « Climax » est en fait dérivé de la fameuse série « Imago Mundi » des mêmes auteurs. La jeune mathématicienne est membre de cette agence spécialisée dans la reconstitution en images de synthèse. Cette fois, seule la jeune femme est envoyée en mission alors que l’agence connaît de très graves soucis financiers. Ce spin-off est conçu pour durer quatre tomes, contrairement à la série mère où les albums fonctionnent par deux.

L’aventure en solo et le nombre d’albums sont d’ailleurs les principales différences entre les deux séries car pour le reste, on ne change pas une recette qui a trouvé son public. Comme dans les autres récits, le dessin réaliste est assez froid et le scénario s’appuie ici sur une bonne base technique. Plusieurs planches sont consacrées aux données chiffrées sur le réchauffement climatique et à l’importance de l’Antarctique, ce qui est un peu longuet mais a au moins le mérite d’éclairer le lecteur sur la situation. Et si on se réfère aux dix opus d' »Imago Mundi », « Climax » devrait donc fournir lui aussi son lot de rebondissements.

Dargaud

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