AZIMUT – Tome 4. Nuées noires, voile blanc

La guerre n’est pas loin dans le désert alors qu’Eugène tente d’empêcher le mariage de Manie avec Baba Musiir. Un avant-dernier album riche en révélations.

Les pièces du puzzle dans cette course contre le temps qui passe se mettent en place et le lecteur lui n’a pas l’impression de le perdre, son temps. Riche en révélations, l’avant-dernier tome de cette excellente série apportent de nombreuses réponses et dévoile un peu du secret du temps, autour du personnage de Manie Ganza, alors qu’eugène va tenter d’empêcher le mariage de la jeune femme avec le seigneur du désert, le grand mamamouchi Baba Musiir…

Sur des planches détaillées de Jean-Baptiste Andreae toujours aussi magnifiques tant dans l’originalité des décors que dans la finesse du trait et la subtilité des couleurs, Wilfrid Lupano, scénariste des « Vieux fourneaux », maîtrise jusqu’ici parfaitement son récit choral. Les pistes se rejoignent autour de cet univers inventif et absurde où la question du temps qui file trop vite et la folie des personnages rappellent souvent le « Alice aux pays des merveilles » de Lewis Carroll. C’est beau, c’est captivant et toujours aussi débridé. Reste à attendre le 5e et dernier opus, probablement dans deux ans…

Dessinateur: Jean-Baptiste Andreae – Scénariste: Wilfrid Lupano – Editeur: Vents d’ouest – Prix: 13,90 euros.

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