ANGEL DUST

Un shôjo mignon, mi-fantastique mi introspectif. Pour les amateurs du genre.

Adolescente très studieuse mais complexée, Yuina Hitori rencontre un jour sur le chemin de l’école une mystérieuse jeune femme ailée. Séraph est en fait un « emulator », c’est-à-dire un bioroïde de combat venu d’une autre dimension. Elle propose à la lycéenne un marché: un échange d’informations et de mémoire.

Après « Krazy Kouzu BC », la collection  » One shot  » de Tonkam s’enrichit d’un nouveau récit complet. « Angel Dust » est le premier ouvrage de Aoi Nanase.
Le dessin de ce shôjo manga (destiné surtout aux filles) est très mignon dans cette aventure qui a la particularité d’être composée exclusivement de personnages féminins, tant principaux que secondaires. Les décors sont rares et quand il y en a ce sont souvent de véritables photos retravaillées. Aoi Nanase privilégie de toute manière les plans rapprochés et les expressions des visages.

Car si « Angel Dust » est un récit fantastique avec un peu d’action, son intérêt principal n’est pas là. D’ailleurs les scènes de combats sont expéditives et manquent un peu de clarté. En fait l’intrigue, finalement peu fouillée, est surtout le prétexte à ranconter le déclic qui va se produire chez cette adolescente trop discrète qui passe son temps à se faire oublier et refouler ses envies. L’auteur dédie ce manga « à tous les gens qui ont du mal à s’imposer dans la vie » nous apprend la quatrième de couverture. Grâce à Séraph, Yuina Hitori va donc apprendre à se libérer et prendre sa vie en main.

A noter que l’ouvrage bénéficie d’une très belle couverture et qu’un mini poster en couleur est encarté.

Tonkam

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