AKAMESHI – Tome 1. Le Chant de la Mer

Une BD rafraîchissante au trait simple et aux couleurs douces. Une fantasy historique au pays du Soleil Levant.

Dans le Japon du XVIIe siècle, Akameshi est une jeune guerrière possédée par le plus vieux des Tama, ces anciens dieux réveillés après un sommeil millénaire. Elle est envoyée en mission pour éliminer le seigneur Matsudaira qui tient tout un village sous son joug grâce à son alliance avec un Tama cruel, dieu de l’eau et des tempêtes.

Il est des bandes dessinées qui dégagent un petit je ne sais quoi de rafraîchissant et d’extrêmement sympathique. « Akameshi » est de celles-là. Les couleurs sont douces, le trait est simple et fin. Certains personnages ont des bouilles particulièrement rigolotes comme le vieux et petit moine Uraga ou l’imposant Fujin, le dieu protecteur de l’héroïne. Le style de Turconi et les protagonistes d' »Akameshi » rappellent des héros de dessin animé. On les verrait bien finalement devenir les héros d’un Walt Disney. On pense aussi par certains côtés au « Princesse Mononoké » de Miyasaki. Dans les deux cas, dieux, surnaturel et éléments naturels s’entremêlent sur fond de traditions et de légendes japonaises; dans les deux cas aussi, l’histoire nous conte les aventures de deux jeunes et jolies guerrières (mais plutôt sauvages): Akameshi ici, San chez Miyasaki.

Au niveau du scénario, « Le chant de la mer » est bien construit même s’il reste finalement assez prévisible et si certaines scènes décrites ne semblent avoir que peu d’intérêt pour l’intrigue, notamment celles avec Uraga seul.
De petits défauts qui ne gâchent en rien l’envie de parcourir cette fantasy historique au pays du Soleil Levant.

Share