ZODIAQUE – Tome 1. Le défi du Bélier

Un serial killer défie la police depuis des mois et l’inspecteur Ariès est sur les dents. Premier épisode propre mais plutôt classique d’une série-concept en treize albums.

Douze signes du Zodiaque, douze initiés qui peuvent aujourd’hui contrôler l’influence de leur signe au point d’acquérir un super-pouvoir et treize albums prévus pour ce nouveau thriller contemporain scénarisé par Corbeyran. En toute logique le signe du Bélier ouvre le bal. Un tueur en série sème la terreur dans Chicago et mène la police, l’inspecteur Stephen Ariès en tête, par le bout du nez. Parce qu’il signe tous ces crimes de cornes de bélier gravés sur le front de ces victimes, la presse lui a donné un nom: le Bélier.

Lancée en grande pompe, la série initiée par Guy Delcourt lui-même, est un vaste projet à la manière de « Destins » ou du « Décalogue » où chaque album peut se lire indépendamment des autres, avec de nouveaux personnages, une nouvelle intrigue sur des thèmes différents (finance, enquête policière, etc) et un nouveau dessinateur mais avec un 13e album censé mettre un point final à la saga dont la publication doit s’étaler sur seulement un an.

Avec « Le défi du Bélier », c’est du classique sur de nombreux aspects: une enquête sur un serial killer qui assassine méthodiquement, le héros soupçonné, l’assassin plus proche qu’on ne le pense… Jusque là, l’affaire est bien menée mais sans surprise. Celle-ci arrive en fin d’album lorsque le super-pouvoir lié au signe du Bélier nous est révélé. C’est bien vu et suffisamment imprévisible pour séduire le lecteur qui attendait un peu d’originalité avec ce qu’il faut d’ésotérisme et de fantastique. Pour ce premier opus, c’est Goethals (« Ceci est mon corps », « Dans mes veines ») qui a pris les crayons, hormis pour la couverture signée – comme toutes les autres de la série – par Thomas Ehretmann. Il signe des planches propres et efficaces.

Le deuxième album, « Le secret du Taureau » est paru simultanément.

Delcourt

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