WEAVERS

Nouveau membre malgré lui d’un gang mafieux où chacun a des pouvoirs surnaturels, Sid enquête discrètement sur la mort de son oncle. Un récit plaisant mêlant thriller et horreur.

Survivant d’une attaque à la bombe, Sid a à peine le temps de voir une araignée phosphorescente sortir de la bouche d’un cadavre qu’elle s’immisce en lui, lui conférant un pouvoir surnaturel. Le jeune homme compte bien en profiter pour découvrir la vérité sur l’attentat qui a tué son oncle mais ce don l’oblige aussi à faire partie d’un gang du crime organisé, les Weavers, et plus le temps passe, plus sa loyauté envers les Weavers se renforce malgré lui.

Mélange de thriller et d’horreur, « Weavers » dévoile un récit particulièrement noir et violent qui traite de super-pouvoirs bizarres (Sid lui a hérité de sortes de tentacules surpuissantes qui sortent de son poignet), de mafia, de sournoiserie, de liberté individuelle et d’addiction. Le dessin de Dylan Burnett (« Heavy metal ») est expressif quasi cartoonesque, tandis que l’intrigue de Simon Spurrier (« Six-Gun gorilla »), assez déroutante au début, se met en place petit à petit et recèle de bonnes idées malgré un découpage qui manque parfois de lisibilité et des personnages largement stéréotypés. Evidemment, il ne faut pas être rebuté par le gore mais l’originalité de l’univers dépeint et son mélange des genres font de cet album (qui réunit les six épisodes parus aux Etats-Unis) une lecture somme toute divertissante.

Dessinateur: Dylan Burnett – Scénariste: Simon Spurrier – Editeur: Ankama – Prix: 13,90 euros.

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