VERTIGES NOCTURNES

La nuit, Lucio et Lucia se métamorphosent en oiseaux gigantesques manipulés par mystérieux magicien. Un scénario pas assez abouti mais une belle partie graphique.

Ils étaient simplement venus assister à un spectacle de magie chacun de leur côté. Mais Lucio et Lucia en sont repartis avec une étrange malédiction: la nuit, ils se transforment en oiseaux gigantesques et monstrueux, détournant des missiles ou volant des bébés dans leur couffin. Et si tout cela faisait partie d’un vaste plan mis au point par le magicien?

Qui a lu « Legión » sait que l’Argentin Salvador Sanz apprécie les histoires macabres et les dessins ultra-réalistes de villes. Avec « Vertiges nocturnes », il propose un propose un récit en noir et blanc mêlant ornithologie, ésotérisme et horreur… Un drôle de mélange dont on sort très circonspect. Non pas que l’on n’ait pas saisi le sens de ce roman graphique au final mais on se retrouve tout de même avec un scénario assez avare en explications et surtout des clés de compréhension qui arrivent bien tard dans le récit. On passe donc une bonne partie de l’album à assister bêtement à des transformations, téléportations et autres évènements avec seul réconfort, une partie graphique plutôt réussie. Sombres et gothiques, les planches travaillées offrent notamment des vues cauchemardesques d’un autre monde très efficaces et des scènes de métamorphoses marquantes.

Dessin et scénario: Salvador Sanz – Editeur: Glénat – Prix: 19,95 euros.

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