TOUT SIMPLEMENT FEMME

C’est le retour de Titine et de la beaufitude assumée. Pour les inconditionnels de la milady du PMU de Glandville.

L’héroïne appartient à la gent féminine et la couverture est du même rose bonbon que les bandes dessinées destinées aux toutes jeunes filles. Mais la comparaison s’arrête là. Titine, celle des quatre premiers tomes de « Titine au bistrot » de Lindingre, a beau être « une femme libre et indépendante » nous vante l’éditeur, elle fait toujours aussi peu rêver: elle s’enfile les Picon-bière comme du jus de fruit, enchaîne les jurons la clope au bec et sait tout des arcanes du RSA.

Entrecoupées de sortes d’interludes dessinés, les saynètes de trois à cinq planches se succèdent donc, déclinant à l’envi la beaufitude française dans toute sa splendeur à travers des personnages grassouillets à l’oeil bovin et au faciès de cochon: Titine à Pole Emploi, Titine à l’apéro au Café des amis, Titine dans un radio-crochet… Il y a quelques bons gags mais au final ça n’est pas plus que du « Titine au bistrot », sans le titre.

Dessin et scénario: Yan Lindingre – Editeur: Fluide Glacial – Prix: 13 euros.

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