TAEGUK – Tome 2

Un jeune cancre se découvre un pouvoir incroyable en arts martiaux. Un manhwa d’action sans prétention.

Elève paresseux et fort peu intéressé par les arts martiaux, Tae Eul doit passer une épreuve de rattrapage pour obtenir son 4e dan à l’école du village Chaoring. Mais sous son air désinvolte, le jeune garçon cache un pouvoir insoupçonné, une force qu’il tire d’une morsure de serpent dans son enfance et qu’il va devoir apprendre à maîtriser.

On ne peut s’empêcher de comparer « Taeguk » à « Naruto » de Masashi Kishimoto. Même si le premier est coréen et le second japonais, l’histoire et les ressorts humoristiques sont très proches: comme Uzumaki Naruto qui tire sa force d’un démon renard à neuf queues scellé en lui, Tae Eul est doté d’un pouvoir exceptionnel venu d’un animal. Comme Naruto, Tae Eul est aussi un peu le comique de service.

Les gags ne sont pas toujours d’une grande finesse – l’épisode de la « technique du pet » est par exemple assez affligeant – mais les mimiques des personnages sont plutôt réussies. On est même parfois proche de la caricature lorsqu’il s’agit d’exacerber les sentiments du héros. Le trait de Hong Jong Hyun est d’ailleurs agréable avec des corps élastiques qui rappellent un autre manga, « One piece ». Cela renforce le côté dynamique de l’album, en particulier lors des scènes de combat. Les décors en revanche sont quasi inexistants.

« Taeguk » ressemble donc à s’y méprendre à un shônen classique qui répond à un seul but: celui de divertir. Les ficelles utilisées sont archi-connues mais avec cette adaptation de qualité et son prix modeste (4,95 euros), les amateurs de BD asiatique d’action pourront facilement se laisser tenter. La série a pris fin récemment en Corée du Sud après cinq albums.

Paquet

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