SEPT CAVALIERS – Tome 1. Le Margrave héréditaire

Les débuts d’une quête de la dernière chance pour sept cavaliers venus d’une ville qui se meurt. Un tome de présentation très lent.

Avant de rejoindre Delcourt, ce premier tome de « Sept cavaliers » était sorti dans la collection de bande dessinées Robert Laffont. A l’occasion de la sortie du tome 2, Delcourt a donc réédité le premier opus, accompagné d’un cahier graphique de huit pages inédites où l’on découvre le Monde des Sept cavaliers à travers les Margraves héréditaires,  les Pikkendorfs, les Oumiâtes, Kostrowitsky et la Cavalerie du Margrave.

Avec « Sept cavaliers », Jacques Terpant se lance donc dans le récit d’aventures: par un matin d’hiver, sept cavaliers quittent une ville fantôme désertée par la population après que ses enfants sont apparemment devenus comme fous. La faim, l’anarchie et la mort règnent désormais en maîtres sur ce territoire dévasté.

Adaptation du roman de Jean Raspail « Sept cavaliers » paru chez Robert Laffont, cette série part d’une idée alléchante autour d’une société mourante. Graphiquement, les planches de Terpant sur fond de ville sous la neige sont réussies. Scénaristiquement, l’auteur a choisi de dévoiler au fil des planches ce qui se passe à l’intérieur de la ville. Le récit avance donc lentement… trop lentement, il faut bien l’avouer.

Le manque d’informations et les longueurs dont souffre l’album empêche en effet le lecteur de plonger totalement dans l’histoire: le départ des sept cavaliers annoncée en début d’album vient clore également l’opus. Entre le début et la fin, on découvrira donc simplement la ville ravagée et les quelques individus qui y vivent encore. La mission des cavaliers – retrouver la fille du souverain, chercher une explication au drame, empêcher la ville de tomber dans l’oubli? – est elle-même bien vague…

Delcourt

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