MONKEY PEAK – Tome 1

Une randonnée intra-entreprise vire au cauchemar lorsqu’un singe géant commence à découper le personnel à la machette. Un manga survival classique.

Rien de tel qu’une randonnée en montagne pour ressouder les salariés d’un laboratoire pharmaceutique qui vient de connaître quelques déboires… Mais alors que toute l’équipe dort dans les tentes, Saotome, un jeune commercial, est réveillé par un bruit étrange. En sortant de sa tente, il tombe nez à nez avec une singe géant armé d’une machette! Cette drôle de créature vient ni plus ni moins de découper en morceaux une partie du personnel.

Pur manga « survival » typique , « Monkey peak » aligne les ingrédients du genre: des personnages nombreux aux caractères divers et aux réactions fort différentes face aux dangers (le couard grassouillet, la fille caractérielle, le tout en muscles, etc), forcés à suivre un seul chemin dangereux (rochers glissants et falaises vertigineuses à gogo) pour espérer s’en sortir, un tueur sanguinaire qui apparaît n’importe quand et une équipe de survivants qui se réduit à vue d’oeil…

En cours de parution au Japon depuis 2016 dans le magazine Manga Goraku, « Monkey Peak » ne fait pas dans la subtilité et ne lésine pas sur les massacres dès le premier tome, d’autant que le style réaliste du dessinateur permet de découvrir la boucherie opérée par le singe. Vu l’espérance de vie a priori réduite des employés, les personnages sont peu développés, hormis peut-être Saotome, et leurs choix globalement peu crédibles. Mais il y a du suspense et c’est l’essentiel pour un survival.

D’ailleurs, ce suspense tient beaucoup dans une question pour l’heure irrésolue : ce singe tueur agile sur les falaises et capable de manier la machette et l’arc est-il un animal, un monstre ou bien un humain aux mystérieux desseins ? Les problèmes du laboratoire pharmaceutique accusé d’avoir développé un médicament aux effets indésirables ont-ils un lien avec la tuerie ? Autant d’interrogations qui annoncent une série sans prétention mais divertissante.

Dessinateur: Akihiro Kumeta – Scénariste: Kôji Shinasaka – Editeur: Komikku – Prix: 8,50 euros.

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