MADAME MIRAGE – Tome 1. Ecran de fumée

Une super-héroïne super-sexy en guerre contre des super-méchants en costume cravate. Super prenant.

L’univers des comics n’est pas avare de jeunes femmes sexy en diable et Paul Dini – connu notamment pour les dessins animés spécialisés dans le super-héros réalisés avec son compère Bruce Timm (Batman, Justice League, Green Lantern, etc) – nous propose sa propre version, la super-héroïne en combinaison moulante étant ici remisée au placard pour une pin-up des années 30 à la robe échancrée. Nous sommes dans un futur proche où pullulent de super-méchants cybernétisés organisés en syndicats, infiltrés dans les hautes sphères du pouvoir et dotés de vitrines légales. Mais ce charmant petit monde sans foi ni loi commence à craindre pour sa peau: Madame Mirage a décidé de faire le ménage… Cette charmante créature n’a certes pas le look d’une technicienne de surface mais hormis de très intéressants arguments qui sautent immédiatement aux yeux, elle est dotée de super pouvoirs qui en font une redoutable guerrière.

Kenneth Rocafort (« Hunter Killer ») ne lésine pas dans les poses ultra sexy de la belle mais, bourré d’action et basé avant tout sur le désir de vengeance, le scénario reste tout à fait cohérent. Malgré un découpage qui manque parfois de lisibilité, « Madame Mirage » s’avère donc très prenant. L’album édité par Delcourt regroupe les six chapitres des aventures de Madame Mirage, publiées l’an dernier outre Atlantique, et forment un ensemble complet.

À noter que cette édition possède un sketchbook de 14 pages ce qui nous permet d’admirer la plantureuse Angela de Kenneth Rocafort sous toutes les coutures.

Delcourt

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