LUCK

Etudiant peu sérieux mais graffeur talentueux, Luck se cherche. L’adolescence et ses doutes revisitée avec succès sous le crayon de l’auteur de « Mertownville ».

Pierre-Luc, dit Luck, n’éprouve que peu d’intérêt pour ses cours de graphisme. Son talent, il préfère l’exercer dans la rue à travers ses graffitis. Jusqu’à ce qu’un jour, plusieurs rencontres viennent à changer le cours de sa vie: la première avec Gabrielle, une jeune fille membre du club de basket; la seconde avec Marianne, une artiste venue expliquer son travail aux étudiants.

Mettre en scène la vie des adolescents, Michel Falardeau sait faire. Le Canadien nous avait séduit avec « Mertownville » ou le quotidien rigolo de Lydia, inscrite dans une école de super héros. Le graphisme est ici un poil plus épuré mais l’on retrouve le style dynamique et agréable du dessinateur avec des personnages toujours aussi charismatiques. Classique sur le principe – un ado mal dans ses pompes qui doute, connaît ses premiers émois amoureux bref qui cherche sa voie -, le récit se révèle plutôt prenant dans sa construction. Dommage que les 128 pages de l’album se lisent aussi vite et qu’aucune suite ne soit à l’ordre du jour pour l’instant. Telle quelle, en laissant bon nombre de questions en suspens, la fin appelle pourtant clairement à un deuxième tome.

Dargaud

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