LOTHARIO GRIMM – Tome 2. Le vortex de feu

Une aventure d’héroïc fantasy qui ne se prend pas au sérieux dans la lignée des « Lanfeust de Troy ».

Petit escroc et coureur de jupon invétéré, Lothario Grimm se voit confier une mission de la plus haute importance: arrêter la guerre qui oppose les quatre royaumes de Proxima en séduisant puis épousant les filles des rois de ces royaumes. Première partie de mission réussie dans le premier opus, « Le château de la sagesse »: Lothario a pris Sylvania, fille du roi de Sylvanie, pour femme. Dans ce deuxième tome, Sylvania suit Lothario pour le royaume du feu où la fougueuse Vulcania les y attend. Et vue la nymphomanie aigue de la jeune femme, la mission du séducteur en herbe ne devrait guère poser de problème…

Prenez un blondinet plein de ressources, deux jeunes femmes dont l’une aussi chaude que courte vêtue, le tout dans un univers d’Héroïc Fantasy déjanté. Vous obtenez une série divertissante qui sait raconter une histoire sans se prendre au sérieux, dans la même veine que les « Lanfeust de Troy » d’Arleston et Tarquin.
Barthélémy et Galliano prennent un malin plaisir à mettre Lothario dans les situations les plus tordues. Le jeune homme se serait sans doute bien passé en effet de devoir combattre un monstre de lave sanguinaire ou même de sauter à l’élastique en faisant l’amour! Le lecteur, lui, apprécie d’autant que de la même manière, tout est tourné en dérision. Et malgré le trait réaliste, les pires atrocités en deviennent drôles comme les séances de torture ou les brûlures engendrées par Vulcania sur ses esclaves pendant les scènes d’amour.

Le vocabulaire employé ne fait pas très sérieux non plus, comme la « sautiquette » qui désigne le sport que pratique volontiers le jeune Lothario avec la gent féminine…. Un petit glossaire figure d’ailleurs en fin de volume. On y apprendra entre autres que la chorizette est « une roche tendre, huileuse et orangée qui empeste l’ail » ou que le vin de boursette est obtenu « en pressant fortement les glandes odorantes et dégoulinantes » d’un petit rongeur à la queue en panache.

Pour venir à bout de sa mission, il reste à Lothario à séduire les princesses d’Océania, le monde des océans, et de Zephyra, le royaume des vents et des nuages. Quelques bonnes parties de plaisir en perspective !

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