LE TRAIN DES ORPHELINS – Tome 7 (cycle 4, volume 1). Racines

Alors que dans les années 20, Lisa se bat pour améliorer le sort des orphelins, Joey lui décide de se rendre en Iralnde à la recherche de ses origines. Une série grand public attachante.

Pendant que Joey broie du noir depuis la mort de Lisa en envoyant des messages via sa radio, 70 ans avant à Cowpoke Canyon, à la fin des années 1920, Lisa est déterminée à mettre en place une école du soir pour les orphelins de la ville.

Continuant de naviguer entre deux époques pour nous raconter la destinée d’une bande d’orphelins américains déplacés dans les campagnes pour servir de main d’oeuvre bon marché, « Le train des orphelins » bénéficie toujours d’un scénario bien écrit et d’un dessin semi-réaliste aux couleurs douces très agréable. La construction du récit donnant du rythme, on continue de le suivre avec intérêt. Mais ce dernier pourrait être bien plus fort si on n’avait pas l’impression depuis quelques épisodes que le scénario tire un peu en longueur et qu’il se passe finalement peu de choses essentielles. Ainsi le voyage de Joey en Irlande, que l’on supputait à la fin du tome précédent, ne commence en fait que dans la deuxième partie de l’album. De même, les passages centrés sur Lisa sont amusants mais font surtout penser à un aparté humoristique, dans la lignée des aventures de Lucky Luke: à Cowpoke Canyon, en pleine période électorale, le candidat à la mairie est tellement incompétent que sa compagne va décider de prendre les choses en main… Reste que les personnages sont très attachants et que l’effort pour susciter l’émotion bien réel. Le cycle 4 prendra fin avec le prochain opus.

Dessinateur : Xavier Fourquemin – Scénariste : Philippe Charlot – Editeur : Grand Angle – Prix : 13,90 euros.

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