LE LENDEMAIN DU MONDE

Dans un futur post-apocalyptique, un ancien militaire est missionné pour détruire un centre de recherche informatique dangereux. Un récit d’anticipation à la narration et au graphisme inattendus. Mais qui manque de clarté.

Suite à un bug mondial, des IAs (intelligences artificielles) se sont propagées dans les réseaux électriques et électroniques, déréglant tous les appareils et infectant jusqu’aux implants équipant des millions de cerveaux humains. Un ancien militaire, qui ne porte lui aucun implant, se voit confier par l’Etat la mission de détruire le centre de recherche informatique à l’origine de la catastrophe, situé au fin fond de la jungle africaine.

Imaginé par Olivier Cotte (« L’ultime défi de Sherlock Holmes », « Le futuriste »), ce récit d’anticipation post-apocalyptique est surprenant. Pas tant sur le scénario de base qui est plutôt assez classique (un héros qui croit être engagé pour détruire des méchants qui sont peut-être finalement des gentils…) que sur la narration. Car le lecteur devra s’accrocher pour ne pas se perdre au fil des 150 pages teintées d’esotérisme qui multiplient les rencontres et les situations dont il peine parfois à saisir le sens. Dommage car le dessin de Xavier Coste (« Egon Schiele, vivre et mourir ») est intéressant, très pictural, et la colorisation très riche, avec de belles planches contemplatives de la nature ou inspirées par les visions du héros.

Dessinateur: Xavier Coste – Scénariste: Olivier Cotte – Editeur: Casterman – Prix: 22,50 euros.

lendemain-du-monde.jpg

Share