LA RAGE – Tome 1. Amina

Les enfants sont atteints par un virus qui touche exclusivement les enfants et les pousse à manger les adultes. Un récit zombiesque sans beaucoup d’originalité mais bien mené.

« La rage » ou quand l’expression « petits monstres » pour désigner nos chères têtes blondes est prise au sens propre… Un mystérieux virus s’attaque en effet aux enfants, les rendant cannibales. Les adultes sont partagés: les uns tentent de les maintenir en quarantaine dans des endroits isolés, les autres organisés en milice essayent de les éradiquer. Amina, elle, vient d’être engagée pour s’occuper des « prélèvements » c’est-à-dire récupérer les ados: au moment où un enfant devient pubère, il secrète une hormone qui le guérit, le rendant du coup extrêmement délicieux pour ses plus jeunes…

Bref, encore une histoire de méchant virus qui frappe la terre et qui transforme les malades plus ou moins en zombies, la seule originalité de la thématique tenant dans le fait que seuls les enfants sont touchés. D’où une douloureuse question: doit-on tuer notre descendance?

Pour le reste les ingrédients habituels sont présents: l’anarchie, les hommes organisés en groupes armés, l’armée qui fait ce qu’elle peut, du sang et le héros (en l’occurrence l’héroïne) qui a perdu toute sa petite famille dans le fléau. Résultat, l’Humanité est dans la mouise surtout que le scénariste se charge de balayer d’un revers de main – par un pratique « ca ne fonctionne pas » que lance un militaire -, la solution qui nous vient très vite à l’esprit: pourquoi ne pas injecter à tous les gamins la fameuse hormone sécrétée par les ados?…

Ceci étant dit, sans être inoubliable, l’album se lit plutôt biendans le genre « histoire de zombies ». Les scènes d’action se succèdent, rythmées par des flash backs explicatifs et les gamins sont vraiment effrayants. Un conseil: évitez d’aller faire du baby-sitting juste après avoir lu ‘La rage »…

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