INOXYDABLE

Un détenu et un robot doivent sauver un super-héros kidnappé. Une aventure vitaminée plutôt divertissante.

Prison 103, quelque part dans le futur. Harry Rockwell se voit proposer un marché par un certain Visconti: la liberté lui sera rendue s’il retrouve le major Pulsor, super-héros adulé des foules qui a été kidnappé. Pour l’aider – et le surveiller – dans cette mission, Rockwell est flanqué de Zip, un robot utile mais très moralisateur.

Bien dans l’esprit du label KSTR, « Inoxydable » est un album de SF qui a du pep’s. Action, action et action semble être le leitmotiv de Sébastien Floc’h pour cette quête du super-héros disparu qui se déroule à toute vitesse. On retrouve l’idée du type qui n’a rien à perdre et qu’on va chercher pour une mission dangereuse, voire louche, ainsi que celle de deux personnages que tout oppose et qui vont apprendre à s’apprécier. Avec « Inoxydable » et ses engins volants, ses robots perfectionnés et ses extraterrestres hideux, Steve Baker change totalement d’univers. Lui que l’on connaît sur la série « La vie en slip » lorgne ici avec son style anguleux largement vers les comics. Malgré un gros bémol – le choix de cases très petites ou panoramiques qui enferment l’action et la rendent parfois peu lisible -, « Inoxydable » se révèle plutôt divertissant d’autant que l’humour distillé à travers l’improbable duo fonctionne bien.

Casterman

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