GEORGES ET LOUIS – Tome 5. La planète des moules

Les nouvelles aventures des deux héros de Goossens catapultés dans un futur tel que personne n’avait jamais osé l’imaginer. Une soixantaine de pages d’humour absurde.

Ignorant les enseignements du bouddhisme, du taoïsme, du judaïsme, du christianisme et de l’algèbre moderne, les humains ont conduit le monde au chaos. Seul en a réchappé Tibor Olsen, le commandant du Kalamar, un spatio-glisseur à effet de champ (de pommes de terre).Devant cette tragédie, il décide de remonter le temps et trouver l’Elu, celui à qui confier la tragédie. Et c’est évidemment devant chez Georges et Louis qu’il atterrit.

Après «La reine des mouches» où nos deux héros devaient faire face à une révolte grandissante dans les rangs des insectes, voici Georges et Louis catapultés cette fois dans le futur. Dans la vie normale, Louis et Georges sont mari et femme et jouent à être Fréderic Chopin et George Sand. Banal, ou presque… Dans les voyages spaciotemporels que les deux compères effectuent via la machine à voyager dans le temps, ils rencontrent un tas de peuples bizarres: celui qui porte jupes et pantalons sur les chevilles, celui des rouquins aux dents longues ou celui des moules géantes qui ont réduit les Belges en esclavage. Normal aussi… du moins dans l’univers absurde de Goossens.

Dans cet album, en bichromie, découpé en cinq épisodes d’une vingtaine de pages, l’auteur laisse une nouvelle fois éclater son humour basé sur le non sens et truffé de références aussi diverses que variées (le Petit chaperon rouge, les Schtroumpfs, la Guerre des mondes, John Wayne, etc). Bref, c’est du Goossens tout craché: ça passe ou ça lasse.

Fluide Glacial

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