FRENCH KISS 1986

Un papa raconte à ses enfants comment il a connu leur maman. Une guerre des boutons version québécoise rigolote.

C’est lors d’un repas en famille que Lucas, 7 ans, demande à ses parents comment ils se sont rencontrés. Etienne, le papa, remonte donc le temps, à l’été 1986, quand il n’avait que 9 ans et qu’on l’appelait La Chouine…

Construit comme un immense flash-back, juste entrecoupé de quelques scènes de la famille d’Etienne aujourd’hui, « French Kiss » est une sorte de Guerre des boutons » version québécoise: les enfants de deux rues ennemies s’affrontent dans une guerre de pirates remplie de batailles à coup de baudruches d’eau citronnée, de repaires secrets et de carte au trésor. A la tête de chacun des groupes: d’une part notre fameux Etienne, secrètement amoureux d’une pirate ennemie; en face Marie, dite La Rousse et suspectée d’être la fille d’une sorcière.

Avec « French Kiss 1986 », on retrouve ce qui nous avait séduit dans la série « Mertownville » du même Falardeau. Le côté justicier en moins, le côté « Roméo et Juliette », jeux de gamins et bonnes bastons conviviales en plus. Cette plongée au coeur de ce jeu d’aventures géant est tout ce qu’il y a de plus dynamique. Pas le temps de s’ennuyer. Les coups pleuvent, les pirates sont sympathiques et attachants, et ils arborent des expressions caricaturales façon cartoon rigolotes. On aime aussi le côté « exotique » des dialogues avec des expressions et des tournures de phrases typiquement québécoises heureusement facilement compréhensibles. Bref, un « French kiss » rafraîchissant.

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