EXILIUM – Tome 1. Koïos

La difficile survie des rescapés du crash d’un paquebot interstellaire sur une planète à la nature hostile. Un scénario a priori classique mais qui s’annonce plus complexe. A suivre.

Sur Terre, l’Homme est parvenu à dominer la nature. Sur Kayenn, c’est l’inverse. Cet endroit inhospitalier où la jungle est un danger mortel est la planète sur laquelle le Glory, un paquebot interstellaire censé amener de riches touristes vers une station balnéaire, s’est écrasé après avoir dérivé durant 179 ans… 65 ans après le crash, le réveil soudain d’hibernation du capitaine Sonntag apporte une lueur d’espoir aux descendants des survivants qui vivent dans un cloaque autour de l’épave du vaisseau.

Pour ce qui démarre comme une robinsonnade de science-fiction, Eric Stalner (« Flor de Luna », « Voyageur », « La zone ») s’est adjoint les services de Cédric Simon, un scénariste débutant qui n’est autre que son fils. Pourquoi la jeune Luz est-elle la seule à ne pas être attaquée par la nature? Qui est réellement Sonntag? Quel rapport a-t-il avec Koïos, sorte de dieu omni­scient? Le scénario s’avère vite plus riche qu’attendu au vu du synopsis et, dès ce premier opus, les rebondissements sont nombreux. De même, le dessin réaliste et détaillé plonge immédiatement le lecteur dans l’ambiance apocalyptique – malgré un découpage parfois un peu trop serré – entre le vaisseau à l’abandon, la jungle hostile et la cité de fortune construite par les survivants.

Sans être transcendant d’originalité, ce premier opus a donc des atouts certains. Un autre est la parution des deux derniers épisodes dans moins d’un an.

Dessinateur: Éric Stalner – Scénaristes: Cédric Simon et Éric Stalner – Editeur: Glénat – Prix 14,50 euros.

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