DE MÉMOIRE

Nick Powell est atteint d’hypermnésie, la mémoire absolue, depuis qu’il est enfant. Un don qui n’est pas étranger à son enlèvement… Un thriller alléchant mais frustrant.

Depuis son enfance, Nick Powell est hypermnésique, c’est-à-dire qu’il jouit d’une mémoire absolue, capable de se souvenir d’absolument tout ce qu’il a vu, lu ou entendu. Un don? Plus sûrement un handicap au quotidien pour le jeune homme qui enchaîne les petits boulots dans lesquels il s’ennuie. Alors qu’il vient de commencer comme physionomiste dans une boîte de nuit, il est victime d’une tentative d’enlèvement par des inconnus.

« De mémoire » démarre plutôt bien. Lentement certes, se dit-on, mais permettant ainsi au lecteur de bien comprendre les difficultés de Nick à s’insérer dans la société. Car l’idée de ce héros désabusé à la personnalité perturbée par son don est séduisante et l’intrigue qui semble se mettre en place, entre kidnapping, recherches scientifiques et CIA, alléchante. Le trait réaliste de Winoc (« Le Postello », « Gran Café Tortoni ») met lui aussi dans l’ambiance… Sauf que l’album n’est pas le début d’une série mais un one-shot peu spectaculaire, qui manque de tension dramatique et qui laisse au bout du compte le lecteur un peu frustré.

Dessinateur: Winoc – Scénariste: Eric Corbeyran – Editeur: Grand Angle – Prix: 16,90 euros.

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