COSMIK ROGER – Tome 2. Une planète sinon rien

Un sauveur de l’humanité qui passe plus de temps à écumer les bars intergalactiques que les planètes inconnues susceptibles d’accueillir les humains. Déjanté et drôle. Un pur produit Fluide Glacial.

La Terre crie à l’asphyxie. La surpopulation y est telle que l’on commence même à s’entasser dans le bureau du président! Tous les espoirs se portent donc sur Roger, chargé de trouver une nouvelle planète pour accueillir tout ce beau monde. Le problème c’est que comme sauveur de l’humanité, il y a mieux: déjà que Roger n’est pas très finot mais en plus, pour lui, un verre vide est bien pire qu’une Terre qui déborde…. Bref, c’est pas gagné!

Quand on ouvre un album de Fluide Glacial – de Julien CDM (l’auteur de « A l’ouest de l’infini » avec Larcenet) qui plus est – on s’attend à trouver des gags loufoques voire complètement déjantés. Ce second volet de «Cosmik Roger» n’échappe pas à la règle et en une série de sketches qui courent sur plusieurs planches, l’auteur nous donne un nouvel aperçu de l’étendue de la «cosmique connerie» de Roger.

Certes les gags font plus dans l’humour potache que le grand raffinement et certains sont un peu convenus mais on suit Cosmik Roger le sourire aux lèvres. Entre quatre bières, deux torgnoles bien méritées et trois cuites, notre héros interplanétaire, au physique d’Elvis Presley et au caractère bien trempé, cumule les récits d’ivrogne, les rateaux avec les filles et les rencontres extra-terrestres. D’ailleurs peut-être plus que les situations, c’est le formidable bestiaire d’aliens qui est passionnant. Hybrides de poissons, de crapauds, d’escargots, d’insectes et de cétacés en tous genres, la liste est longue et ces E.T vraiment très expressifs.

Quant aux couleurs pétantes, elles vont bien avec le ton de la série.
Les fans de l’esprit Fluide prendront donc plaisir à suivre les pérégrinations de ce spationaute un peu beauf, imaginé par le fils de Jean Solé.

Fluide Glacial

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