CASIERS JUDICIAIRES – Tome 1

Un recueil de gags sur l’univers judiciaire aux airs de bêtisier des tribunaux. Moyennement drôle.

Voler le chéquier d’un gérant de supermarché et se faire fabriquer les papiers d’identité correspondants, l’idée n’est pas mauvaise en soi. Sauf quand à la rubrique « nom », le petit malin écrit « Intermarché » et à « Prénom »… « Sarl »!

A dire vrai, ce gag est sans doute l’un des plus rigolos de ce recueil paru initialement dans les pages de Libération. Non pas que les passages à la barre de voleurs minables, d’automobilistes ivrognes, d’exhibitionnistes invétérés ou de maris violents soient insipides mais « Casiers judiciaires » reste bien trop sage pour déclencher l’hilarité.

Signé Lefred-Thouron qui a repris le personnage de Superdupont de Lob et Gotlib, et Diego Aranega, le père de « Victor Lalouz », l’album évoque en effet surtout un recueil de « perles » judiciaires où les situations bien que cocasses pourraient avoir été entendues dans un vrai tribunal. C’est plus ou moins drôle, assez répétitif aussi. On est loin en tout cas de la folie d’un personnage comme l’irrésistible Victor Lalouz et les tronches marrantes des prévenus imaginés par le dessinateur espagnol ne suffiront pas à faire de cette nouvelle série un incontournable.

Dargaud

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